Photos of the Day: Sumeyr, and Tabriz, two asil Tunisian stallions..

There is this photo of the beautiful asil stallion Sumeyr (Bango d.b. x Jamnia by the Algerian asil Oukrif out of Taflia by the Egyptian Ibn Fayda) on allbreedigree here. He was bred at a private stud in Tunisia, then exported to France where he stood at the government stud of Pau, in the South West.

His sire Bango was a Ma’naqi Sbaili from the Shammar, was imported to Algeria in the 1920s, and this makes Sumeyr very close to the desert. Photo from the Deblaise collection on their  site Lozanne Publications.

Now this one is of the very desert looking Tabriz (Oukrif x Hama by Agege out of Taflia by Ibn Fayda), a close relative of Sumeyr who had all this sallion career in Tunisia. He is also very close to the desert blood, his grandsire being the stallion El Managhi, imported from Hama, Syria, at the same time as Bango.

5 Replies to “Photos of the Day: Sumeyr, and Tabriz, two asil Tunisian stallions..”

  1. Before I knew anything about bloodlines, I was captivated by a picture of Agres – not only a son of Sumeyr but a great grandson of El Sbaa as well. He was pictured on the backcover of a guide to French breeders, somewhere end of the eighties, early nineties. Owned at the time by the king of Morrocco and absolutely stunning body with incredible shining chestnut coat. He must already have been well in his twenties on that picture

    1. The trouble with Agres comes from his maternal grandisre Abel (Denouste x Alicante by Kerro), about whom Mauvy said in his book: “Il ne restait plus à Pompadour que deux etalons: Soukne, qui ne vieillissait pas, et Abel, dont l’emploi ne fut pas heureux”. This means that Mauvy believed that using Abel was not a good idea. I am still trying to figure out why.

  2. Robert MAUVY a écrit d’Abel ( Denouste – par Latif – et Alicante par Kerro et Amadouée elle-même par Flibustier ) que son emploi en tant que reproducteur ne fût pas heureux.
    Je pense que Robert MAUVY voulait dire par cette phrase, que sa production avait été moyenne pour le puriste et l’amoureux du désert qu’il était. Malheureusement, les produits d’Abel furent nés et élevés en Limousin, région très humide et froide, avec une terre très acide, donc éloignée au possible des caractéristiques du berceau de race, tant au point de vue du climat, que du pH du sol.
    Si cet étalon n’avait pas été pur (asil) à ses yeux, Robert MAUVY ne l’aurait pas mentionné et son nom n’aurait même pas été prononcé comme tant d’autres omis consciemment.
    Abel est né en 1930, et il existait encore à cette époque un débouché pour l’élevage de pur-sang arabes, l’armée. Celle-ci n’aurait eu que faire de chevaux arabes de type course. Abel n’intéressait pas les éleveurs de chevaux arabes d’hippodrome, on ne trouve donc pas trace de lui dans les pédigrées des étalons arabes d’après guerre courant sur 2000 mètres.
    Pour Agrès, né en 1957, par Sumeyr (fils de Bango) et Altise (par Abel et Attique par Meat, fils d’El Sbaa), son pédigrée est à contre-courant de ce qui se faisait à cette époque. Si Abel avait été un cheval d’hippodrome, le Haras de Pompadour, propriétaire de la jument Altise, n’aurait pas choisi Sumeyr comme étalon pour couvrir sa fille. En effet, le débouché constitué par l’armée était devenu inexistant après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Les chevaux arabes étaient dorénavant destinés à la course, du moins en métropole, la situation dans les différents protectorats et colonies du Maghreb étant encore différente. Si Abel avait été un cheval pour la piste en gazon, la logique aurait voulu que le haras de Pompadour poursuive dans cette voie et fasse couvrir Altise par un étalon susceptible de produire un cheval performant sur un champ de course. Or, le Haras a choisi de faire saillir Altise par Sumeyr. Ils savaient donc que cette jument ne produirait pas de poulain performant sur cette discipline, du moins en première génération. Pompadour a d’ailleurs été soulagé de pouvoir vendre Agrès au Maroc, étant donné que ce poulain ne satisfaisait pas aux exigences commerciales des éleveurs.
    Dans le cas d’Ordizan , né en 1937, par Abel et Danae III (par Soukné -desert bred- et Dourka par Sinaï), était également d’un modèle fait pour l’armée, et a été envoyé à Meknès. Le Maroc offrait pour les étalons n’ayant aucune disposition pour la course comme elle se pratiquait sur les hippodromes, tant au niveau de la généalogie que de la conformation, un meilleur avenir qu’en métropole (castré ou étalon national dans une petite station perdue au fin fond de la campagne française). La conception de l’arabe de course commençait à poindre chez certains éleveurs et entraïneurs.
    Malheureusement, dès 1945, le cheval disparaissait de l’armée, et seule la course pouvait offrir des débouchés. C’est à ce moment-là que le nombre de chevaux arabes spécialistes du 2000 mètres prit son ascension de façon exponentielle. L’élevage actuel des chevaux arabes de course s’est construit autour de l’inbreeding des reproducteurs de cette époque. Ces chevaux d’hippodrome ont, depuis la Deuxième Guerre Mondiale, eu droit au tapis rouge, c’est-à-dire soit en vivant à l’année au siège régional des Haras Nationaux, soit en faisant la monte dans une station importante. Ils ont d’ailleurs été fortement recommandés aux éleveurs. L’étalonnage privé dans ce domaine est également important aujourd’hui.

    Pour conclure, si Abel n’a pas eu une production orientale remarquable, son utilisation en tant que reproducteur a contribué pour un temps, à maintenir un sang pur de tout mélange du point de vue arabe. Il a permis d’attendre pour l’élevage français la retrempe venue des chevaux d’Afrique du Nord. De plus, les chevaux arabes consanguins sur Abel, n’ont jamais développé de physique d’arabe de course. Les photos de Horr (1978), Loubia bint Breek (1982), Rustem (1988), Aouda Kercha (1991), Guelbi Armor (1994), Essafi at Tani (1995), Tahiz beni Sakr (1994), sont visibles au lien suivant http://www.endurance-pedigrees.com/ ainsi que leur généalogie sur le site http://www.allbreedpedigree.com/

    Mes compliments pour votre blog et la haute qualité des intervenants qui me permettent d’accroître mes connaissances sur le cheval arabe de sang pur.

    Fabienne.

    1. Chere Fabienne, je vous remercie de ces explications remarquables, je comprends ce que Mauvy a voulu dire, et le role qu’Abel a joue dans la periode qui a immediatement suivi la guerre.

  3. Happily some of those finest old
    Arabian bloodlines still continue in very high quality Maroc arabe-barbe lines, which will maybe not fit in the conception of purebred Arabian horses but still is the base of the selection of Maghreb Landbreeds. This typ of horses is in demand and good usage; not only as riding horses – even traditional work. Beside the paperwork and conception of pure it’s for sure a rare chance to keep an authentic way to save oriental blood connected to perfomant and resistant horses. Laghrib I will link with his pedigree which is a fine result of different bloodlines well combined from the national studs of Maroc and landbreeded mares. He gave several national champions and also I got one exported son of him. So we will see some of these old bloodlines continue in the context of Maroc arabe barbe breeding what is also a high celebration of the Arabian bloodlines we miss step by step in the Arabian world !

    https://www.allbreedpedigree.com/laghrib

    Regards

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