Riding asil Arabians in the Tunisian desert

J’aimerais revenir sur le cheval Tunisien nommé Jehol Sahraoui (Ouaffar x Kalthoumia par Sabour), un bai soutenu né chez M Heinz Gerd Bergmann… J’ai eu loisir de monter cet étalon en 1989 lors d’une visite chez les Ghobber, éleveurs semi nomades à l’époque dans la région de Maknassy.

Sortie en compagnie du Chef de Tribu Rhida Ghobber, de frères et cousins dont Youssef et Amara Ben Ghabri. Je revois encore le visage de mon ami Jean-Claude chevauchant à mes côtés et photographiant du regard le superbe coursier en pleine action, puis entendre Rhida crier de derrière : « Tu imagines « Luis » comme cela durant trente kilomètres ?… Attention aux trous de renards ». Réponse en cœur : « Où ? trop tard » Nous fondions dans cette immensité sur l’horizon à très grande vitesse.

Jehol ne connaissait qu’une allure : le Galop ! En action sur place une fois enfourché, les renes semblaient élastiques, la bouche pourtant pas dure pour autant, ce diable de cheval semblait s’enfoncer dans le sol pour, les doigts légèrement ouverts, partir progressivement en dérapage dans une gerbe de sable. Ici l’expression « à la nage, à la nage » prenait tout son sens. N’étant pourtant à l’époque pas au mieux de ma forme et sous traitement, l’environnement aidant, j’aurais pu me croire le maître de l’univers.

L’année suivante, nous partions à cinq amis d’Orly avec selles et brides pour une randonnée de dix jours dans le sud Tunisien. Notre guide Amara me confia un excellent cheval nommé Marzouk (Ouaffar x Barkana par Oramino et Kalthoumia par Sabour) au caractère très affirmé, très efficace, il était mis à l’amble. Ce cheval me convenait parfaitement, Amara avait le don d’associer monture et cavalier. Jean-Claude Rajot montait un bai Sansabil (rivière du paradis) cinq ans venant de remporter une course de deux mille mètres le samedi et l’épreuve de trente kilomètres le dimanche précédant notre randonnée. Benoît Mauvy (petit-fils de Robert) montait quant à lui un petit alezan de quatre ans, Rimel qui lui aussi avait remporté un deux mille mètres dans sa catégorie. Ce dernier galopa sans cesse durant les deux premiers jours. Les six chevaux entiers toisaient entre 1,43 et 1,50 et ne portaient pas de fer.

Cette région de Tunisie était très riche en excellents chevaux.

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