J’interviens sur ce blog à la demande d’Edouard, non pas pour vous parler historique et lignées, tout simplement car si le sujet me passionne, il y a bien plus compétent que moi dans ce domaine, mais plutôt pour vous parler de ce qui peut inscrire nos chevaux dans le marché actuel du cheval arabe, créer de nouvelles vocations, et aussi donner envie aux propriétaires de chevaux asils de faire naître la prochaine génération, et ainsi éviter de perdre plus de lignées que celles que nous avons déjà perdues. On sait tous qu’essayer nos chevaux signifie quasi systématiquement les adopter, mais tout se joue en général sur ces 2 paramètres : la performance (quelque soit la ou les disciplines visées) et/ou leur tempérament Tous les éleveurs de chevaux arabes asils veulent le meilleur pour leurs chevaux, mais force est de constater que si on a besoin de travailler ensemble, on a aussi besoin des éleveurs de chevaux arabes non asils, voire même des éleveurs de poneys de sport, de chevaux de course, de chevaux d’endurance pour offrir à nos chevaux des « débouchés » (je n’aime pas ce mot, mais nos chevaux ne se nourrissant pas encore d’amour et d’eau fraîche, il est nécessaire…