Excerpts from a letter by Emir Abd al-Kader to General Daumas

Guillaume Lambert has published excerpts of a precious 1866 letter from Emir Abd al-Qader al-Jazairi to French Army General Eugene Daumas  about the asil Arabian Horse and its living conditions of French USCAR website . It is in French but worth translating through Google Translate and reading. Guillaume thinks this letter was probably the last one between the two men, former war enemies in the context of the conquest of Algeria by the French, and as such it was not integrated in their famous joint book “Les Chevaux du Sahara”, also published in 1866.

Click here to read the letter in French.

 

11 Replies to “Excerpts from a letter by Emir Abd al-Kader to General Daumas”

  1. le terroir,le climat et la façon d’élever ont beaucoup d’importance.
    lu dans le dictionnaire d’hippiatrique et d’équitation de F.Cardini lieutenant colonel en retraite,ancien chef de la légion de gendarmerie d’Afrique etc… dictionnaire de 1848
    ¨à la seconde ou à la 3ème génération,on a vu des chevaux ou des juments de sang oriental ne donner en France,où on ne les avait cependant pas mésalliés,que des chevaux français.
    C’est encore le cas aujourd’hui en France et dans beaucoup de pays.La plupart du temps,on ne voit que des chevaux occidentaux avec des papiers d’arabe.

  2. Translation of Fabienne’s entry above into French:

    the soil, the climate and how to raise a horse are very important. I read this in the dictionary of F.Cardini a retired lieutenant colonel, former head of the gendarmerie in Africa etc. … the dictionary from 1848.
    “At the second or third generation, we saw horses or mares from oriental bloodlines, produce French horses even though they were not crossbred.”
    This is still the case in France and in many other countries. Here we see Western horses with Arabian papers.

  3. If at the second and third generation Oriental horses produced french horses even though they were not crossbred then the horses you started with were not really asil. Soil abd Climate are what they are. The genes are the determinant factor. For proof look at the Davenports bred by the Cravers, the Doyle horses. The babson Eygyptians, the Saudi Horses bred by Edie Booth, and on and on. An additional influence comes from selection. Someone stupidly choosing to breed weedy halter horses with dysfunctional tabletop croups will over time, by selecting for that charteristic get horses that can’t move well. In nature such a horse would have ended up as leopard or lion manure and would thankfully not have passed their genes on down the line to torment people who want athletic saddle horses. Yes it is re-assuring to look at the french arabians which have had Thoroughbreds snuck into their pedigrees as a result of midnight breedings and say the weather and the grass did it. But it is inaccurate to do so. You can go to the website of certain Arab race horse breeders who for example claim Inshaala(sp) was a purebred and then go look at the same horse listed by a warmblood breeder as an Anglo Arab. Hmm. Which one has more to gain by changing Inshaala from an Anglo to a purebred? This is not say at all that french Anglo arabs are not sound useful horses. Those who chase trends and the look of the season in the show system which demands too tall thoroughbred influenced horses can breed to them. Those who want arab type can choose to breed to horses with arab type. But the breed associations owe it to the public to clearly state that many of the horses they produce certainly don’t trace to the desert in all lines. Truth is most important.
    Best wishes
    Bruce Peek

  4. Je ne nierais pas qu’en France une partie (majorité) de l’élevage arabe est non asil. C’est un fait même si cet apport de sang extérieur à la race est plus récent (20eme siècle après la seconde guerre mondiale), lorsque l’armée s’est désengagé de l’élevage de chevaux arabes (fin de la cavalerie montée). La génétique a son influence oui, ainsi que le milieu, il me semble que la théorie de l’Evolution n’est toujours pas remise en cause à ce jour.

    Que ce soit cheval ou humain, tout fonctionne sur le même schéma. Changer l’alimentation d’un groupe d’individus, quelque soit sa race, ou son espèce, changez le d’environnement, vous le verrez évoluer.

    J’ai vu 2 chevaux asil élevés dans le désert, importés (avec Hudjeh) produire en Europe des poulains toisant 10 cm de plus que leurs parents. Quelle est la différence? La génétique non, la différence ne se fait pas sur une génération, le milieu environnemental (sol, climat, alimentation, méthode d’élevage, exercice, privations saisonnières) a lui été radicalement modifié.

    Donc dire que la génétique prime de façon absolue sur l’environnement est une hérésie, et les exemples ne manquent pas pour prouver le contraire, il suffit de constater la différence entre un étalon égyptien d’aujourd’hui (où le type extrême et la taille sont régulièrement privilégiés au détriment de la qualité sous la selle) et un égyptien des années 60 où c’était justement celle-ci qui primait. Et là ce n’est pas la génétique qui a changé, c’est l’alimentation et la sélection de l’éleveur.

    Il n’est nul besoin de faire une saillie de minuit pour produire un phénotype d’ anglo à partir d’un psar, il suffit simplement de le nourrir et de l’élever comme tel, avec la perte de qualité de tissus et de rusticité qui s’en suit.

    PS: l’ACA a déjà avoué que la race arabe était majoritairement non asil en France, et ce quelque soit le pays occidental d’origine de sa lignée.

    “Mais nous acceptons volontiers l’idée que les examens de tous les stud-books du monde ont été « épluchés » de façon minimaliste… Il ne faut pas exclure que l’influence des Européens a été importante avec la recherche de performances spécifiques notamment en course de plat. Avec l’influence certaine des enjeux économiques, nous ne pouvons pas écarter l’idée que certains stud-books, et même le nôtre, aient pu fermer les yeux sur l’inscription de produits dont la généalogie scripturale divergeait de la généalogie “hémotypique” ! N’en déplaise à la WAHO, il resterait donc de toute évidence de nos jours des « kadischi » parmi les « kaochlani » !”

    “Sans aller plus loin dans les détails ou à force d’exemples, on peut facilement admettre que faute d’un type complètement fixé, qu’en effectuant une sélection en fonction de tel ou tel objectif, qu’en délocalisant le cheval arabe, qu’ en en modifiant l’alimentation et les modes d’élevage, et qu’ en laissant de moins en moins de place à la sélection naturelle, on a fortement modifié les phénotypes.
    Inutile de parler des modifications éventuelles du génotype qui auraient pu être opérée par les Européens ou d’autres, en rapport avec l’introduction de géniteurs à la généalogie incertaine !”

    extraits d’une lettre ouverte de L’ACA (Association du Cheval Arabe éditant le studbook en France proposant une sélection plus drastique des reproducteurs, cette lettre date de 2011)

  5. Entièrement d’accord avec tout cela, très belle démonstration éclairée! même si bien sûr un éleveur avisé peut atténuer voir frêner la dégénérescence inexorable par une sélection drastique! et bien sûr par l’utilisation régulière d’étalons importés du berceau de race, qui contribueront à maintenir, ou redonner, une densité de tissus, une trempe, un format, un sang qui tendait à s’évaporer au fil des générations.

    Pardonnez ma franchise, mais comment se fait il que personne n’ait eu l’idée d’importer un très bon étalon syrien aux USA?

  6. Bonjour,

    Que dire de plus que ce qu’ont écrit Fabienne et Adrien, presque tout est dit !
    De plus, nous avons une opportunité immense en France en ce moment de pouvoir vérifier ces dires; à savoir influence de l’environnement et surtout l’apport de Sang oriental permettant de redonner du Sang, de la trempe, de la densité…
    Pour ma part, et pour avoir vu plusieurs produits de différents orientaux importés (Mokhtar, Mahboub Halep et Nimr Shabareq), ces chevaux transmettent bien toutes ces qualités (Sang, trempe…) que nous avons tous tendance à perdre plus ou moins au fil des générations d’occident malgré des sélections drastiques.
    Heureusement la biologie n’est pas de l’algèbre, et la génétique n’est pas tout !
    Quant à quantifier le degré d’importance de la génétique et celle de l’environnement sur un sujet, je pense qu’en terme de preuves scientifiques nous sommes bien bien bien loin de tout connaître. Il est cependant évident que les deux ont un rôle majeur.
    Je paraphrase un peu l’article (De l’environnement et de l’élevage) que j’avais fait sur le sujet, disponible sur le site de notre association ( http://www.arabeoriental.fr ), mais en l’occurrence il colle à ce débat.

    Les “saillies de minuit” dont on parle souvent ont certes existé mais ne représentent sûrement pas 90% des chevaux arabes du stud book français ! Je ne répèterai pas ce qu’à très bien dit Fabienne sur la façon d’obtenir ce même type d’arabes dégénérés sans avoir recours à l’apport de sang extérieur.

    Pouvons nous encore prétendre appeler ces derniers des chevaux arabes ? Peut être faudrait t-il utiliser une nouvelle dénomination, comme dans le règne végétal qui parle de cultivar pour faire façe à l’influence du biotope sur la variété de plante.

  7. Adien, il y a eu une importation vers le milieu des années 1990, d’un etalon de chez Jabri à Alep, *Taan, mais il est mort peu après, et son seul fils est mort aussi.

    Il y avait une deuxieme projet l’annee derniere, plus ambitieux, mais il est tombe a plat, apres la revolte en Syrie. Deux etalons aussi de chez Jabri.

  8. beaucoup d’éleveurs favorisent cette évolution,d’autres plus rares essaient de la freiner par des méthodes d’élevage permettant de garder plus longtemps la trempe,les tissus et un mental de battant plus en rapport avec les qualités demandés dans son pays d’origine.
    La taille sera plus modeste mais l’étendue et l’amplitude devronT être aussi recherchées.
    Malgré tout,la retrempe sera nécessaire régulièrement car nos chevaux ne vivent pas dans la steppe et encore moins au désert.

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