Lettre de Louis Bauduin a Edouard

Bonjour Cher Edouard, très touché par ta marque de sympathie et sentiments à mon égard. Cela faisait bien longtemps et l’on aurait pu croire que le contact était rompu, faute je suppose à ma franchise ?! Mais si tu le permets, puisse un ami te crier gare !!!

Ton auditoire t’emporte dans des sphères viciées et ineptes car, constitué pour une grande partie de beaux parleurs versatiles et sans expérience notoire.

Entre ceux qui traitent Nimr de « Chèvre Syrienne » et qui ensuite le comparent au superbe Dahman de 1909, d’autres qui affirment que Mokhtar aurait du barbe, celui qui choisit d’acheter un cheval en fonction de sa selle, il en est de même un parmi ces illuminés qui m’a réclamé un produit, va comprendre ? J’en passe et des meilleures et à présent voici la chasse à l’«Asil » accompagnée de toutes ses critiques malveillantes envers ceux qui pourraient leur faire de l’ombre, parlant même au nom d’autres personnes, ceci afin de se hisser sur le pavois et écouler je suppose leurs produits, peut-être même par vice… C’est lamentable !

Quel piège que cet outil trop souvent mal employé où suspicions, commérages, babinages et niaiseries font loi. Toutes ces âneries desservent ton Blog et par là même ta personne, ta crédibilité.

Beaucoup parlent de Robert Mauvy sans même l’avoir rencontré ni connu ou lu et compris ses écrits et se permettent de juger. Mon vieil ami fut l’une des rares personnes à avoir cerné au plus près le sujet qui nous occupe et la majorité de ceux qui lui sont redevables l’ont trahi. Si Klynstra se targue d’être de ses amis je puis t’assurer que le mot est un peu fort car certains écrits de ce dernier le faisait bien rire.

Pour ce qui est de cette fascination pour ce monsieur Carl Reinhard Schmidt alias Raswan et son assistante photographe madame Guttman, je suis effaré ! Oui nous aimons tous les belles histoires joliment illustrées mais ici ce n’est que publicité mensongère !

Difficile d’expliquer comment ces gens de naissance et confessions religieuses, de modes de vie diamétralement opposés ont pu même par cette hospitalité sacrée, même épisodiquement cohabiter. L’élaboration de ces mises en scène photographiques connaissant les bédouins ne peut s’expliquer que par des distributions somptueuses de bakchich ! Certes ces photos sont fort jolies mais, il en est au moins une à mes yeux qui ne porte pas que la signature du photographe mais également la griffe des bédouins : l’idole travestie en fauconnier juché sur un cheval estropié !!! Comme une personne de ta culture le sait, c’est là une insulte ou du moins un manque évident de considération. Ces deux personnes n’ont fait que massacrer tous les élevages au profit de l’allemand et ensuite l’américain. L’élevage français en garde encore aujourd’hui les stigmates. Je vous en prie ne persistez pas dans cette affabulation monumentale, ne vous en faites pas les complices (voir notre bulletin USCAR n°14).

Quant à l’ « Asil Club » excuse-moi du peu mais voilà bientôt trente ans nous en avons subi un échantillon en Syrie. Si leur incompétence nous a parfois fait rire, leur manque de politesse, savoir-vivre et adaptation nous ont fait bien souffrir et « fermer des portes » (à l’exception d’une personne). Je peux avancer sans contredit que par trois fois nous leur avons sauvé la vie.

Arrêtez toutes ces étiquettes ridicules qui ne veulent plus rien dire, bientôt il y en aura autant que de chevaux, cessez de porter au pinacle ces américains qui pour beaucoup ne peuvent rien toucher sans chercher à le transformer.

Personne ne peut jurer de l’intégralité des origines d’un cheval ! Depuis 2000 ans voir plus, combien de tricheries, d’erreurs, mensonges, vols, accidents, calomnies, jalousies ont dû sévir. Il n’y a rien de pire que la rumeur et cela continue ! Toutes les Cavales n’étaient pas cousues et bien des mâles et pas toujours de race noble ont dû s’échapper, les poulains orphelins élevés par une autre jument ou l’humain, les juments voleuses etc, etc … Il y aurait tant à dire sur ce sujet et il faut véritablement tout ignorer de la vie nomade pour tirer de telles conclusions mathématiques et prêter foi à toutes les légendes. Tout ceci ne semble que subterfuges aux fins de masquer, combler un manque évident d’expérience. Je connais des cas de produits fils d’orientaux qui se sont vu attribuer des parents de substitution cause à cette fichue W.A.H.O qui n’acceptait pas les pays Arabes !?

Avant-hier Dénousté était massacré, c’est calmé et pour cause, hier c’était Saint-Laurent, celui-ci est toujours en procès et aujourd’hui Amdan… Subitement il n’y aurait qu’aux Etats-Unis que nous pourrions trouver ces « Asils » ?

J’avais un très grand ami homme de cheval qui appréciait beaucoup Amdan, il l’utilisa sur des Cavales d’exception. Pensez-vous qu’un véritable cavalier-éleveur non mercantile perdrait son temps en mariant ses juments avec un étalon auquel il ne croît pas, et surtout s’il a d’autres choix ? Cette personne aimait à dire : « Amdan est le genre rare de sujet qui lutte afin de faire ressortir sa pureté de Sang et ce malgré ses longues origines… » puis : « Je préfèrerais un étalon même avec un coup de sang anglais à la cinquième génération pourvu qu’il ait été élevé dans le désert… » ou encore : « L’Egyptien n’est pas un améliorateur car lui-même a besoin d’être retrempé… » et puis ceci sans méchanceté bien au contraire un autre ami : « En Egypte les chevaux sont élevés en ville au bas des H.L.M dans la pollution… ». Et j’en dirais, et j’en dirais, allons vos émules n’ont rien écouté ou vos discours sont fluctuants quels seront-ils demain ?

Lorsque Robert Mauvy m’offrit sa dernière Cavale, lui demandant à quel étalon souhaitait-il que je la donne : « Le tien bien sûr !… » et si mon ami Guillaume n’était pas présent pour en attester, mon frère et mon fils oui ! J’interdis à quiconque de mettre ma parole en doute. Un grand ami véritable connaisseur classe Amdan avec des Moulouki, Cherif, Shawani, Ourki etc… Ne pas confondre Amdan avec un Massan, le premier cheval de guerre terrible, le second poupée de son, le propriétaire de ce dernier pour sa « pub » préférait sortir Derkouch, celui-là au moins galopait et possédait des qualités arabes… Tout le mal que je souhaite à mon prochain (cavalier) est de côtoyer un cheval comme Amdan qui a de plus fort bien reproduit, ceux qui l’ont connu peuvent en répondre.

Le « don de voir » et de ressentir n’est pas à la portée de beaucoup.

Faute de monter à cheval et plutôt que pianoter, peut être serait- il profitable avant de se perdre dans ces hérésies de se demander qui est ce cheval, comment et par quoi a t’il été forgé et porté à nous jusqu’à ce jour ? Un peu de respect s’il vous plaît pour ce compagnon de tous les jours que vous ne retrouverez jamais dans votre littérature virtuelle.

Les seuls outils fiables pour juger si un cheval est digne de porter le patronyme Arabe sont : Sang – Trempe – Densité – Sécheresse – Déplacements et amplitude – Insouciance dans l’effort et sous le poids – Les modèles – Attachement à son cavalier – Origines avec toute la circonspection requise – Production (la suite…). Le mode d’élevage est des plus importants et la retrempe régulière indispensable ! La majorité des produits perdent leur substance arabe et deviennent des dégénérés.

Seul l’Arabe Noble élevé par les bédouins sur la péninsule arabique peut prétendre à votre qualificatif « Asil » ce mot qui en réalité est rattaché au cheval depuis peu se rapporte depuis le nuit des temps au dattier et figuier et signifie « De vielle souche » !

Tous les premiers samedi de Septembre, nous invitons les amoureux et défenseurs du cheval Arabe à participer à notre « Ecole de Juges » ainsi qu’à nos épreuves pour mâles et femelles (vides, pleines ou suitées) :

* 3600 mètres : 3 et 4 ans.

* 6000 mètres : 5 ans et plus.

* 10000-12000 mètres : 7 ans et plus.

* Si possible routier aux trois allures sur 20 kms pour juments suitées.

Ces épreuves pratiquées sans fer, ni éperon, ni cravache et sous poids minimum de 75 kgs. Les engagements sont clos fin juin !

J’ai eu l’immense honneur et plaisir de rencontrer voilà déjà bien des années un grand monsieur distingué et affable grand connaisseur. Cette personne n’aurait jamais affirmé qu’un cheval n’était pas pur même s’il en avait l’intime conviction. A propos de Saint Laurent par exemple son discours était : « Vu son modèle qui se rapproche plutôt d’un grand Barbe, nous pourrions douter de ses origines, malgré tout il a donné force, courage et vitesse à ses produits… ». Personnalité qui ne se serait jamais fourvoyé à avancer des propos dont il ne pouvait avancer aucune preuve formelle. Je salue donc ici avec le plus grand respect le Général Al Dahdah qui m’aurait été agréable de côtoyer davantage.

Ces apprentis sorciers penseront peut être que tout ceci n’est qu’élucubrations d’un vieil idiot de soixante-dix ans autodidacte ne sachant même pas taper sur un clavier donc non recevables. Plus d’un demi-siècle d’expériences, de nombreux voyages d’étude en Algérie, Tunisie et Syrie ne pèsent rien aux côtés d’un écran virtuel…

J’ai toujours pensé que la réussite se mesurait à la qualité et au respect de ce que nous tentons, et non au nombre de supportaires de n’importe quelle autre entreprise. Cette homélie par pure amitié et fraternité tu dois en être assuré et j’espère bien pouvoir m’entretenir de tout en tête à tête un jour prochain.

Bien à toi.

Louis

19 Replies to “Lettre de Louis Bauduin a Edouard”

  1. Félicitations LOUIS de souligner le manque de culture abyssale de l’histoire du pur sang arabe qui entoure les notions de Sang et de pureté de race. Ignorance entretenue par un idéalisme très occidental ou simplement business et prestige pour flatter son égo dont n’a pas besoin ce cheval qui mérite d’exister tel qu’il a été façonné par les tribus du désert. D’où l’importance capitale de la re-trempe. Bougez vous les “Hamil al khail” avant de vous émouvoir de la disparition de ce cheval comme dans cet article de presse https://www.rtbf.be/info/monde/detail_en-syrie-les-pur-sang-arabes-menaces-et-traumatises-par-la-guerre?

  2. Merci Edouard d’avoir publié la lettre de Louis ainsi que de ton soutien quant à la définition du terme “asil” sur lequel nous sommes en accord et qui est malheureusement employé à tort et à travers à des fins marketing principalement ou par manque de culture de l’histoire comme le souligne Arnault.

  3. I believe we need to think long and hard about this letter.

    What is the point of an Arabian horse with a pedigree that goes back to the desert in every line, but does not display the vitality, the dryness, and the other qualities of a desert-bred horse?

  4. May i ask the reverse Edouard?
    Does a horse with a pedigree that does not goes back in every line to the desert but display the vitality, the dryness and other qualities of a desert-bred horses qualifies as an Arabian? (Moreover as an Asil Arabian?)
    I am deeply ashamed again by such an attitude from my own compatriots…Arguing that nothing is valuable besides their own ways.
    In an modern and more globalized world than ever, international cooperation is a more productive attitude than despising other countries organizations or work. No one, especially us French people, with such a lack of proper literature available in our own language, can argue to know better the breed than our foreign counterparts of the Western world.
    For fact this letter is full of contradictions for Amdan https://www.allbreedpedigree.com/amdan
    As the horse is praised but his own ancestry of partial Egyptian origin is criticized at the same time -_-‘ The truth is that…yes…this horse as a common historical background with Masan and Mabrouk…all of them being Marbach bred horses which are still commonly called “Egytptian Arabians” in France, even if they certainly are not. A horse historical background does not start at the time of its importation…
    The truth is that there is no point at arguing to have the very best knowledge of whatever bloodlines bred thousands of miles away when you don’t have the slightest clue of what your neighboring country (here Germany) is breeding…

  5. La définition de l’asil est pourtant simple. Soit toutes les lignes du pedigree remontent aux chevaux arabes des bédouins, avec des origines confirmées par hudjah signé des chefs bédouins, et alors le cheval peut être qualifié d’asil, soit ça n’est pas le cas. Autant il y a certains chevaux qu’on peut qualifier de “douteux”, et Amdan n’en fait pas partie, tout simplement car en attente d’informations complémentaires, il est impossible de trancher.

    Après, ça ne signifie pas que les arabes “non asils” ne puissent pas être de bons chevaux, et ça ne signifie pas non plus qu’ils ne puissent pas transmettre certaines voire bon nombre des qualités de l’arabe. Mais en aucun cas ils ne sont à même de perpétuer la race pure!

    Pour la retrempe, c’est une question différente de celle de l’Asil. On peut la juger nécessaire, et c’est mon cas, de même que les aptitudes sous la selle, ou non, mais c’est une question bien différente de celle ci. Le fils d’un étalon arabe aussi bédouin soit il ne sera pas asil si son père ET sa mère ne peuvent pas être qualifiés ainsi, et on peut élever un poulain dans des conditions aussi difficiles soient elles, il n’en deviendra pas plus asil sous l’effet des privations et /ou de l’entraînement dés ses premiers instants. Il suffit pour ça de voir les remarquables qualités de l’arabe barbe, élevé dans des conditions très proches de l’arabe, et pas arabe pour autant.

    Quant aux nombreuses contradictions, à ce sujet on peut en rajouter une de plus que celles énoncées par Amélie. Pourquoi critiquer ceux qui parlent au nom d’une personne alors qu’on en fait de même sur près de 20 lignes, d’autant plus lorsque les liens sont notoirement rompus avec la personnes qu’on cite … et les propos à l’évidence déformés …

    Quant à la diplomatie, elle a malheureusement entraîné bon nombre d’éleveurs dans l’erreur. Au vu de l’urgence et des effectifs à maintenir, ou tout du moins, à ne plus perdre, je préfère l’honnêteté, la droiture et la franchise.

  6. Arnault, les tests ADN n’existent QUE depuis les années 90, et leur seule capacité est de vérifier la compatibilité de quelques marqueurs génétiques vis à vis des 2 ascendants directs d’un produit. Elle n’a aucune fiabilité pour tester les collatéraux ou les ascendants des générations ultérieures.

    Dans l’immense majorité des cas, les faits qui permettent d’exclure un cheval arabe de la population “asil” se situe au cours du 20è ou du 19è siècle (et ce cas là n’y fait pas exception), et en général ils sont soit dus à un manque de connaissance au moment de l’importation ou de l’achat, soit à des pertes de traçabilité, soit à la fraude tout simplement. Bref, aucun test génétique tel qu’ils sont pratiqués aujourd’hui ne pourrait permettre d’identifier les asils au sein de la population des chevaux enregistrés à la WAHO en tant qu’arabe, mais pour donner un ordre d’idée, on doit être aux alentours de 2% d’asils …

  7. Décidement il existe deux doctrines diamétralement opposer, problème de culture probablement ?

    1/ celle majoritaire partout dans le monde qui consiste à croire que les qualités liées au sang sont permanentes, indélébiles et qu’il y a lieu d’abandonner les TYPES ORIENTAUX DE SANG, une fois introduites dans les « marques »,. L’amélioration serait ainsi effectuée une fois pour toute, d’où la création de pool d’origines fermé. On en vient donc à sélectionner sur des pools géniques d’une étroitesse désastreuse, souvent par fétichisme ou par spéculation, derrière un qualificatif de pionniers préservationnistes ( à leur insu) devenus ” marques “: Babson, Davenport etc

    2/ l’autre plus rare dont les irréductibles Gaulois n’ont pas le monopole et qui nous a été hérité du Moyen-Orient : je reprends les termes de Louis « Seul l’Arabe Noble élevé par les bédouins dans la péninsule arabique peut prétendre à votre qualificatif « Asil » ce mot qui en réalité est rattaché au cheval depuis peu se rapporte depuis la nuit des temps au dattier et figuier et signifie « De vielle souche » avec ses qualités « Sang – Trempe – Densité – Sécheresse – Déplacements et amplitude – Insouciance dans l’effort et sous le poids – Les modèles – Attachement à son cavalier – Origines avec toute la circonspection requise – Le mode d’élevage est des plus importants et la retrempe régulière indispensable ! La majorité des produits perdent leur substance arabe et deviennent des dégénérés » et pour ma part je compléterai avec les propos de Robert Mauvy « « faute de pouvoir recourir au SANG ORIENTAL, on assiste, à « des reproducteurs en bout de lignée, incapables d’améliorer tous juste bons à maintenir et encore » sans exclure une bonne pratique d’élevage et une grande circonspection en matière d’origine.

  8. Pourquoi les 2 devraient ils nécessairement s’opposer?
    Il y a plein d’élevages dans le monde entier qui sélectionnent certes sur la pureté des origines, mais aussi sur les qualités sous la selle.
    On peut avoir son opinion sur les “labels” qui peuvent, et c’est mon avis, entraîner une perte de diversité génétique, sur la nécessité de la retrempe (et je pense que notre avis sur la question est plutôt évident), mais il est quand même évident qu’un cheval dont la génétique n’est pas à 100% issue de la péninsule arabique et des chevaux arabes des tribus bédouines perdra plus rapidement les qualités de la race arabe qu’un cheval dont la génétique est homogène.

    Alors oui, on peut parler de la méthode d’élevage, en sachant qu’on élève pas un cheval arabe de la même façon en Normandie que dans les Causses, en Corrèze qu’en zone de montagne par exemple, les contraintes climatiques et l’alimentation n’étant pas du tout les mêmes. C’est un sujet incontournable concernant l’influence du biotope sur la génétique et la race en tant que telle. Mais même la meilleure méthode valable à un lieu donné ne sera pas applicable en l’état dans un autre terroir, dans d’autres conditions, voire même à une autre époque.

    On peut aussi parler de la sélection sur les qualités sous la selle, sur la sélection sur le mental, sa proximité à l’homme, qui pour moi restent aussi des sujets d’importance, et même de la sélection en vu d’une discipline par exemple.

    Il reste néanmoins évident que si toutes ces questions sont essentielles, la question de la pureté de la génétique reste primordiale. Vous aurez beau mettre le blanc le plus éclatant dans de la peinture noire, vous n’aurez toujours que du gris …

  9. It’s a non-discussion …

    It reminds me in a way of today’s environmental discussions, most are non-discussions as well except of course the plastic waste – the heating of the earth is of course a most serious problem but on itself it is only a consequence of the overpopulation of the world. But of course which politician or environmentalist dares to put the real issue on the agenda.

    The topic raised by Louis Bauduin is a non-discussion as well. I saw a television documentary on trophy hunting in Africa and although the hunting farms claim hunting pays for the survival of most endangered wild life species, the documentary showed that the hunting farms were in fact breeding animals with un-natural big horns to suit the hunters but that these horns were giving problems for normal grazing or escaping predators. That is a wrongful breeding, of course.

    However the asil Arabian horse is not a surviving wild species in an eco-system like the rhino or tiger. It was specifically bred to serve as war horse for the bedouins.

    Today the warrior bedouins no longer roaming the deserts and the breeding programs for swift & enduring cavalry horses already started their extinction process over a century ago.

    Meanwhile the Arabian horse has adapted and evolved with men’s needs: regardless if for shows, racing, endurance & leisure riding.

    The point is that there is no market whatsoever for a 14hands pony-like horse, regardless how tough they are. Even in their home region, the descendants of the bedouin warriors don’t want them anymore although they clearly have Arab horse blood in their veins and can see things in horses we don’t have a clue about.

    The Arabian horse is the most versatile performance horse around and they all should be tested under saddle to preserve the breed characteristics, regardless if they’re asil or just pure bred.

    But without a market, there is no real future for the asil Arabian either.

    What Louis Bauduin is discussing about are only consequences but the real issue is that the asil Arabian horse has to adapt itself to todays market. Just having an asil pedigree is just not enough, only when the horse can proof itself to equal or outclass the performances of purebreds, it will be taken seriously enough by the market that will ensure it’s survival.

    Except the straight Egyptians, the asil Arabians that have adapted themselves are quite rare.

    Plenty of pictures of asil Arabians with type and good size here, that they were the exceptions and not the (desired) rule in the desert a couple of centuries ago is just an excuse of people without vision and afraid to start spending money on using the right stallions that can improve their stock.

    There are plenty of 18th and 19th century stories of European buyers that got ripped off by the Arabs buying worthless horses just because they wanted to believe the dream and story. So when you have bought a Syrian goat because an old bedu sold you a story the young goat with royal pedigree would grow into a priceless stallion be at least man enough to laugh with the fact that the story how you got ripped off like in the old days is the new story that goes around at the family meals of the descendants of the former warriors.

  10. I’ll admit, some of this has flown completely over my head, even with the help of translation software. But for me there are a few things to add:

    “The point is that there is no market whatsoever for a 14hands pony-like horse, regardless how tough they are.” This is patently untrue. If you don’t know how to market your program, sure, but I would argue that the existence and rising popularity of the German Riding Pony (in parallel with the European Warmbloods) is proof enough that there is a market for ponies in general as saddle mounts. I’ve a friend who breeds Connemara Sport Ponies and has virtually NO PROBLEM WHATSOEVER selling these animals, despite their small size. That the GRP breeders still rely quite a bit on Arabians to lighten the blood and keep the animals small is a built-in market right there, for as long as people continue to breed functional, athletic Arabians. I also can’t tell you the number of times I’ve shared photos of the Blue Stars, the Saudi-source Arabs in the US, and the Davenports — and had people go “Oh! I’d breed to that!” But essentially nobody is marketing their horses for that market, which, fair, as preservation has been foremost in the minds of these breeders. But that doesn’t mean that nobody wants them, or their genetics. I almost hate to bring him into a discussion where he might meet contempt, but imo FCF Oberon’s Vanity is SUCH a good example of a regular Arabian being pushed to excel, and made available to non-Arabian markets while also servicing the Arabian industry. The difference I see with FCF Oberon’s Vanity, is not pedigree, but direction – someone has taken the time to train him for sport, and put him to the open world. His pedigree isn’t anything especially unique, a mixture of CMK, Spanish, and his conformation is pretty standard for his bloodlines. And this guy is certified as a sire for several WB registries, now. It takes work, but it’s a pretty simple thing, imo.

    I’d argue that, rather than nobody wanting these horses, the reality is that, world wide, the Arabian industries are incredibly insular. Breed events showcase the breed, but if non-Arabian folks aren’t looking for them, how are they going to know that they’re still there? Who shows open? Who is putting their horses out there with the rest of the breeds? Who is breeding for a using horse akin to that which first attracted Europeans to the desert-bred Arabian in the first place? Where are the horses that could compete on par with famed late 19th and early 20th century imports?

    Markets can be created. But that’s COMPLETELY dependent to the point of what makes an Arabian, an Arabian. As Edouard said, “What is the point of an Arabian horse with a pedigree that goes back to the desert in every line, but does not display the vitality, the dryness, and the other qualities of a desert-bred horse?” What is the point indeed, where type of a breed is wreathed in Eurocentric ideas of breed, where it clings to the concept of the Arabian as a codified shape of horse. But how can you say that you’ve bred a hardy animal of great endurance, stamina and athleticism if you don’t truly push the animals to their zenith? How can you say you’ve actually bred an Arabian? You must prove the pedigree.

  11. I have been trying to keep up with google translate as a tool, but have not been sure enough of my ground to chime in. But Moira, as the saying goes, you have the root of the matter right there. And Patrick, I was coming along with you until you got to the Syrian goat. It felt as though you were gratuitously stabbing at something near and dear to me, something precious and representative of the bedouin horse of the Anazah tribes over a century ago.

    I see Edouard has started a new thread, and perhaps we can have less heat and more light.

  12. Moira: Went to the trouble to get him approved indeed. Vanity has also been approved for North American Shagyas- he qualified with a 70 day test. His farm ad states that he has 8 inch cannons. The kind of substance that we’d like to see, that the older desert breds used to have. But the kind that is being bred out of them nowadays. This is a topic that is dear to my heart because i’m currently going around the mulberry bush with a world famous conformation analysis type- turned world famous riding instructor type who emphatically tells me,’no man over 6 feet tall should ride an arabian. To which I reply tell it to Mark Todd and Ricky Quinn. For the record I weigh 175 lbs. With a Keiffer dressage saddle, Bridle, blanket and boots i come to 202 lbs.,8 lbs less than the limit for middleweight riders set by the A.E.R.C. My horse,a 15.2 hand quarab, has a 6 foot 3 inch heart girth- 75 inches( lung capacity anyone) carries me with ease. His weak points are his 7 1/2 inch cannons and crooked front legs
    The point of all this is that over 6 foot tall guys can comfortably ride ,’arabs,’as long
    as our weight is within reason. 210 lbs of rider weight is an easily carried load by most reasonably well put together horses. Which means most largish arabs- Shagyas Anglos, and half Arabians.
    best
    Bruce Peek

  13. @Jeanne:

    I never called him a syrian goat, only re-using Louis Bauduin’s own words 🙂

    But that horse is to me the perfect example of horses that have no added value to promote asil breeding. The other horses of the French Syrian importation seem to be of a different level. He failed as a racehorse (you can find his results in the official tables), he didn’t participate to endurance, has several serious conformation faults but is proclaimed “retrempeur” (blood re-newer) based upon his royal pedigree only and should for that reason alone be used to improve other stock. Come on, let’s stay serious …

    I have both asil (Egyptian) as pure bred arabians, and while I see the difference between both in intelligence, coating and many other small things it remains compared with my purebreds a challenge to breed beautiful athletes in the asil lines, combining performance with beauty.

    When 90% of the horse breeders have already no clue what they are doing, the challenge is even higher when breeding asil horses and you can certainly not do it using inferior bloodstock.

  14. Although getting horses to perform under saddle is always a good idea, I would like to add that there is no point organizing performance tests for asil Arabians (as I assume the tests Bauduin refers to are).

    If you want to promote the asil arabians and convince people of the need revive their bloodlines with asils, the asil Arabians will have to stand their ground against pure bred Arabians – including the French racing lines.

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