J’aimerais revenir sur le cheval Tunisien nommé Jehol Sahraoui (Ouaffar x Kalthoumia par Sabour), un bai soutenu né chez M Heinz Gerd Bergmann… J’ai eu loisir de monter cet étalon en 1989 lors d’une visite chez les Ghobber, éleveurs semi nomades à l’époque dans la région de Maknassy. Sortie en compagnie du Chef de Tribu Rhida Ghobber, de frères et cousins dont Youssef et Amara Ben Ghabri. Je revois encore le visage de mon ami Jean-Claude chevauchant à mes côtés et photographiant du regard le superbe coursier en pleine action, puis entendre Rhida crier de derrière : « Tu imagines « Luis » comme cela durant trente kilomètres ?… Attention aux trous de renards ». Réponse en cœur : « Où ? trop tard » Nous fondions dans cette immensité sur l’horizon à très grande vitesse. Jehol ne connaissait qu’une allure : le Galop ! En action sur place une fois enfourché, les renes semblaient élastiques, la bouche pourtant pas dure pour autant, ce diable de cheval semblait s’enfoncer dans le sol pour, les doigts légèrement ouverts, partir progressivement en dérapage dans une gerbe de sable. Ici l’expression « à la nage, à la nage » prenait tout son sens. N’étant pourtant à l’époque pas au mieux de ma forme et sous traitement, l’environnement aidant,…
Bien que je suive très attentivement et très régulièrement les articles de ce blog merveilleux , je me rends compte avoir laissé passer de nombreuses occasions d’apporter commentaires et précisions. Je m’empresse donc de réparer cette négligence en ce début d’année 2010. Tout d’abord , je m’étonne de la perplexité qu’a suscité la petite maxime : ” Le cheval de pur-sang Arabe (asil) est le cheval de l’homme, le cheval de course est le cheval du diable “. Robert Mauvy citait très souvent cette phrase; il la tenait , comme je l’ai dit, des Rouallah . Jamais je ne me permettrais de parler au nom de ceux-ci- seul Pure Man me paraît habilité à le faire ici- mais dans l’esprit de Robert l’enseignement en était très clair: L’emploi des chevaux asils et, pire encore, leur selection par les courses plates à l’européenne est un non sens tel qu’il confine à la monstruosité… C’est dévoyer la race voire avilir le cheval . Je suis en mesure d’apporter commentaires et exemples , d’ailleurs connus de tous, par la suite. Si ces épreuves sous poids ultra-léger, sur de très courtes distances et sur le velours du “turf”sont celles du pur-sang anglais , il n’en est…
I “stole” this picture from the Internet, but it’s for a good cause. This is Jehol Sahraoui (Ouaffar x Kalthoumia by Sabour), for a long time the head sire at Mrs. Gisela Bergmann’s stud in Ghardimaou in western Tunisia. Mrs. Bergmann has bred precious ‘old’ Tunisian lines for some thirty years, and Jehol Sahraoui, born in 1978, is representative of these lines. He hails from a very rare sire line in Tunisian/Algerian breeding, that of El Managhi, imported from Hama (Central Syria) by the French to their Algerian Stud of Tiaret in 1924. His dam line, that of Dolma-Batche, is even rarer, and I don’t think it survives away from Mrs. Bergmann’s small breeding program (to be checked). Note that the Jilfan (no marbat recorded) line of Dolma-Batche, chesntut, born in 1869, imported to Sidi-Thabet in Tunisia in 1876, is a different line from the Jilfan Dhawi line to which was imported from the Syrian desert to Tiaret in Algeria in 1875. A number of good horses trace to Dolma-Batche, including the beautiful Sumeyr, who was featured on this blog before. Jehol is now represented by his son Tchad (b. in 1986 out of Binsar, by Koraich out of Hadia).…